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Le calorifugeage réduit les transferts de chaleur au niveau des installations de circulation de fluides. Sur des systèmes industriels et tertiaires de grandes dimensions, le gain énergétique permis par ces actions d’isolation est d’autant plus important. La mousse élastomère fait partie des isolants courants en calorifugeage. Ses propriétés isolantes et sa grande résistance en font un matériau intéressant pour l’isolation des installations industrielles.  

La mousse élastomère, un isolant courant en calorifugeage  

Sur les opérations de calorifugeage, on retrouve une dizaine d’isolants couramment employés :  

  • Laines minérales ;  
  • Mousses polyuréthane ; 
  • Mousse polyéthylène ; 
  • Mousse phénolique ; 
  • Polystyrène extrudé ; 
  • Polystyrène expansé ; 
  • Verre cellulaire ; 
  • Perlite expansée…  

Chacun de ces produits présente des qualités spécifiques. La mousse élastomère fait partie des solutions de choix pour réduire les transferts de chaleur au niveau des installations de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Ce matériau synthétique étanche peut supporter des températures négatives et supérieures à 100 °C. Une résistance et un grand écart thermique qui autorisent son application dans le cadre du calorifugeage industriel.   

Calorifugeage : les avantages de la mousse élastomère  

La mousse élastomère est un isolant synthétique qui se caractérise par sa densité et sa résistance. Cet isolant permet de maintenir une température constante sur les installations industrielles en protégeant à la fois les conduits d’eau chaude, de fluides froids ou de gaz réfrigérants.  

Cellules fermées  

Comme le polyéthylène, la mousse élastomère présente des cellules fermées. Ces structures affichent une faible perméabilité à l’air, mais aussi un poids plus élevé compte tenu de leur densité. Ces propriétés peuvent être un avantage ou une contrainte selon les environnements. Dans certaines configurations, ce sont les matériaux « respirants », à cellules ouvertes, qui seront privilégiés. Pour une opération de calorifugeage, la mousse élastomère offre une grande efficacité, même avec une couche isolante relativement fine.  

Isolation phonique  

Cette structure particulière fait aussi de la mousse élastomère un bon isolant acoustique. Les canalisations peuvent être une source de nuisances sonores importantes en construction. Le calorifugeage avec une mousse élastomère permet d’agir sur les vibrations et la diffusion du bruit par les tuyaux. C’est un moyen d’améliorer le confort acoustique des professionnels qui travaillent sur des sites industriels bruyants.  

Tolérance aux variations thermiques  

La mousse élastomère peut être mise en œuvre dans des environnements soumis à des températures négative ou dépassant les 100 °C. Ce matériau est donc compatible avec les écarts de températures rencontrés dans les immeubles d’habitation, les bâtiments tertiaires et les établissements publics, mais aussi dans les locaux industriels et sur leurs installations.  

Souplesse et élasticité  

La structure élastique de la mousse élastomère est un atout de taille en calorifugeage. Contrairement à une opération d’isolation réalisée sur des surfaces planes, l’isolation en calorifugeage doit épouser des formes complexes. Il s’agit de suivre l’arrondie de la surface, mais aussi les coudes des canalisations et des conduits. La mousse élastomère se plie sans difficulté à cet exercice grâce à sa structure flexible. Faciles à découper, les manchons élastomères peuvent être taillés pour protéger toute la longueur de l’installation, y compris sur les angles à 90°.  

Résistance en milieu humide  

Les milieux industriels mettent les matériaux à rude épreuve : le froid et la chaleur, mais aussi l’humidité ambiante. La mousse élastomère ne craint pas la vapeur d’eau. L’humidité n’affecte pas ses propriétés isolantes et n’expose pas non plus le matériau au risque de développement de moisissures. Autre point intéressant pour une application industrielle : la mousse élastomère agit aussi comme un pare-vapeur. Inutile de prévoir une couche supplémentaire dédiée à cette fonction.   

Les limites de la mousse élastomère en milieu industriel  

Aussi performante soit-elle, la mousse élastomère ne peut pas convenir à tous les milieux industriels. Sur des sites pétrochimiques par exemple, les variations de température sont telles que l’isolant doit pouvoir résister à un froid extrême et à une chaleur allant bien au-delà des 500 °C. Le calorifugeur et les fabricants sont là pour trouver et proposer des solutions adaptées aux contraintes de chaque site industriel.  

Mise en œuvre de la mousse élastomère sur les tuyaux  

Pour le calorifugeage des tuyaux, l’isolant élastomère se présente sous forme de manchons. La première étape de la pose consiste à fendre le produit dans le sens de la longueur. La mousse élastomère peut ensuite être collée sur son support. Les extrémités de chaque manchon sont collées entre elles afin d’assurer la continuité de l’enveloppe isolante.  

Dans un second temps, la couche d’élastomère est revêtue d’une protection plastique ou métallique. Ce revêtement assure la protection mécanique du matériau isolant. Cette mise en œuvre peut être réalisée par collage, à l’aide d’agrafes, de rivets ou de rubans adhésifs.  

La pertinence du recours à la mousse élastomère et les détails de ses conditions de mise en œuvre sont à vérifier auprès du fabricant et du professionnel calorifugeur. Alsic, spécialiste en produits d’isolation thermique industriels et chauffage, propose des manchons élastomères et d’autres solutions de calorifugeage. La société et ses collaborateurs accompagnent les professionnels dans le choix d’une solution technique adaptée à chaque chantier.